L’histoire de Dalaikhuu

Dalaikhuu* et sa famille ont lutté pour surmonter de nombreux défis depuis qu’ils ont quitté Zavkhan pour s’installer à Oulan-Bator en 2005. Son père Odbayar n’était pas en mesure de travailler à cause de sa vision très basse. Sa mère Egshiglen a enchainé tous les emplois qu’elle a pu trouver : cuisinière, vendeuse, femme de ménage. Récemment, la grande sœur de Dalaikhuu a été diplômée de son école de formation professionnelle et travaille maintenant comme cuisinière pour aider sa famille.
En 2010, Dalaikhuu a souffert d’une méningite qui l’a laissé handicapé, incapable de marcher ou de s’asseoir seul. Devant recevoir des traitement réguliers, sa mère a du quitter son travail pour s’occuper de lui.​

Dalaikhuu et ses parents dans leur ancienne maison

Intérieur de leur ancienne yourte

L’automne dernier, alors que Dalaikhuu et sa mère étaient à l’hôpital pour suivre un traitement, la yourte de la famille a été cambriolée et détruite. Le cœur brisé par la perte de leur maison, la famille a déménagé dans un logement loué ; mais ils ont du le quitter car ils ne pouvaient pas en payer le loyer, malgré le travail de femme de ménage d’Egshiglen.

Une large part de son salaire est dépensée dans les traitements de Dalaikhuu. La famille a alors trouvé un autre logement, mais toujours dans la précarité du fait de la difficulté à payer le loyer.

La famille, avec leur fils lourdement handicapé, allait devenir sans domicile lorsqu’elle s’est tournée vers notre Fondation. Après avoir pris connaissance de leur situation, la famille a explosé de joie quand ils ont appris qu’ils pouvaient immédiatement bénéficier d’une yourte toute équipée, grâce à l’amour et à la générosité d’un donateur bienveillant.

Le 8 septembre 2016, l’équipe du CNCF est arrivée pour monter une yourte de 4 section, et la famille a pu se joindre avec enthousiasme à l’édification de leur nouvelle maison.

Les yourtes fournies par notre Fondation sont de très grande qualité et meublées de 2 canapés avec des lits dépliants, de coussins, d’une table, de chaises, d’une cuisine avec un évier, d’une large penderie, d’une commode, d’un miroir et de l’important four de yourte, à la fois utilisé pour cuisiner et pour chauffer l’intérieur.

La famille était si heureuse que la mère de Dalaikhuu nous a dit : « Nous arrivions à peine à survivre car nous n’avions pas assez d’argent pour louer un logement et nos voisins s’en prenaient à nous à cause des problèmes de santé de Dalaikhuu. Mais maintenant nous sommes très heureux car nous avons une yourte meublée. Dalaikhuu peut s’entrainer à marcher dans la yourte et il pourra recevoir certains traitements à la maison. »

*Tous les noms ont été changés et certains visages floutés pour protéger l’intimité de la famille.

Donner une yourte